Les leçons roumaines  par Mathias Bonneau

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0
Prologue
Bigourde, dans le Tarn
27.09.2009
1
Première journée
Campus Hasdeu
29.08.2009 - Voir la carte
2
Les Erasmus
Huedin
11.09.2009 - Voir la carte
3
Premiers pas à la fac
Fac d’archi de Cluj
28.09.2009 - Voir la carte
4
Un peu plus que l’« à première vue »
Bd Titulescu
28.11.2009 - Voir la carte
5
Mon nouveau quotidien
Agence Planwerk
04.02.2010 - Voir la carte
6
Pensées de la pause déjeuner
Piata Muzeului
03.03.2010 - Voir la carte
7
Un tour de Roumanie
Craiova
05.04.2010 - Voir la carte

Mathias Bonneau

Ca y est, mon carnet est prêt. Il est prêt avant moi et mes valises. Je pars d’ici demain, à 11h26, il me reste plein de petites choses à régler… Des données à transférer, la valise à fermer, des “au revoir” ici et là, des adieux à distribuer, une raison à me faire !

 

Ça fait un bout de temps que je pense à ce carnet sans jamais me jeter dedans…

 

Je le fais maintenant, je me jette. C’est comme… Voilà, je pars un peu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En direct depuis notre chambre. Christian est allemand. Il partage son «chez lui» avec moi dans un dortoir étudiant.
Aujourd’hui est une journée étrange. C’est la première ici. C’est une journée creuse.
On stagne dans notre chambre mal éclairée, comme des zombies inertes, dépourvus de choses à faire.

 

On est sorti en début d’après midi, pour «découvrir la ville».
Les rues sont larges, la ville est vide, le pays est étranger…
Alors, on a marché, sans rien à faire.
Au final, j’ai bien eu le temps de me poser les bonnes vieilles questions, genre: «Mais qu’est-ce que je fais là? Mais pourquoi j’ai choisi ce pays dont je ne sais rien? J’ai rien à faire ici !!» Je laisse imaginer.

 

Christian et moi allons prendre des cours intensifs de roumain pour le mois à venir. Ils commencent demain ; lui et moi attendons le début de ces cours pour tenter de remettre en branle la machine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le couloir de notre dortoir, après que le doorman a fermé la cuisine, nous stagnons dans l’espace traditionnellement vide qui se faufile entre nos chambres.

 

Les anglaises discussions ne s’arrêtent pas dans le couloir. Elles résonnent dans ces espaces vides, rebondissent dans la cage d’escalier et réveillent le doorman dans son office, qui monte et nous vire encore.

 

L’heure n’est pas au raisonnable mais à la VIE!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ca y est, on sort de la ville. ‘On’, c’est un groupe d’une quinzaine d’Erasmus. On part en train pour Huedin, vers les monts Apuseni : une fois là-bas, personne ne sait réellement ce qui va nous arriver, comment on va se débrouiller.
On a juste des duvets, des tentes et à manger…
Moi, j’ai une grande question : c’est quoi l’autre Roumanie? La Roumanie des campagnes.

 

Dans un vieux train, toutes portes ouvertes, des prairies immenses, sans clôtures, des talus, quelques arbres, des collines.

 

Le soleil pousse et étire loin de lui toutes les ombres qu’il crée.

 

Le crépuscule approche.

 

Paysage magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà, la nuit est enfin là.
Autour d’un feu de bois de robinier,
entre nos tentes,
dans la campagne profonde,
sous le ciel,
dans la nuit,
on profite d’être ici.

 

 

 

 

 

 

 

Le 12 au matin.
Ce sont de vieilles collines, toutes usées.
Les courbes de ce paysage sont extrêmement douces.
Il n’y a pas de forêts, le sol est recouvert de prairies et parsemé ça et là de bosquets, de petits champs de maïs ou de pommes de terre.
Dans le creux de ces plis, des petits villages. Ils ont quelque chose de magique. A première vue, ils ont l’air d’être ceux des campagnes françaises, il y a 50 ans de cela.
Dans la réalité, c’est un peu plus compliqué.

 

Au fond d’une vallée qui ressemble à celles de chez moi, dans le Tarn, une vallée étroite, sombre et moussue, couverte d’arbres verdoyants, nous trouvons le vacarme superbe de ce ruisseau qui se fracasse contre les pierres noires.

 

 

 

 

 

 

C’est la rentrée, je suis dans un amphithéâtre grouillant d’inconnus bavardant. J’ai le foie bien ratatiné au fond de mes talons.

 

Il n’y a vraiment que des Roumains et je me sens comme un poisson dans les nuages. « Mais qu’est-ce que je fous là? Mais qu’est-ce que je fous là ? »
Bien sûr, ils semblent tous se connaître ; ce sont les grandes retrouvailles… Evidemment ! Ils sont au moins 150 et je ne suis pas plus d’un seul ! Ca fait vraiment, vraiment beaucoup d’un seul coup ! Ca ne m’est pas arrivé souvent d’avoir à ce point l’impression d’être à des kilomètres de ma place.
Quand on est seul tout seul, seul dans un désert, par exemple… Ca va. Enfin, je veux dire, tu ne te poses pas ces questions déroutantes sur toi-même…
Là, je suis tout seul au milieu d’une foule complètement inconnue et incompréhensible… Elle est tellement hermétique, presque hostile!
Je suis impuissant, me faisant ronger de l’intérieur par des milliers de micro-questions existentielles.

 

Ca va aller, ça va aller. Je souffle, je me calme… C’est beaucoup d’inconnus, c’est beaucoup de peurs, mais malgré tout et surtout, c’est un immense avenir, plein de promesses, plein de découvertes.

 

Au fond, je crois que c’est ça que je suis venu chercher ici… Voilà, je suis venu trouver de l’inconnu. J’ai atteint cet objectif-là : pendant ces quelques minutes, je me suis complètement perdu.

 

Il y a une toute petite vieille qui commence à parler, je suis vorace du moindre mot que je puisse attraper : je me saisis de ‘Pentru cà’, ‘arhitectura’, ‘minunat’. Je les tiens avec rage, les écharpe et les engloutis goulûment.

 

55 minutes que je tiens. Une jeune fille rousse se met à dégouliner un flot de paroles. Elle coule à grandes eaux et je me noie.

 

Puis, enfin, la salle se vide… Je me relâche et me libère d’un étau mental. J’ai survécu…
Je l’ai fait.
Je suis là.

 

Et puis là, juste derrière la fenêtre, il y a ce saule étrange avec ses feuilles dorées…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce n’est pas systématique mais c’est souvent en vivant les choses que l’on apprend à les aimer.
A observer encore et encore les ‘blocs’ (immeubles de logements) qui bordent mon chemin de retour, je me suis lentement laissé fasciner par des BALCONS. Un charme particulier, nouveau, celui de l’irrégulier.

 

 

 

 

 

Un peu plus que l’« à première vue »
36 boulevard Titulescu
07 décembre 2009

 

On me demande souvent pourquoi je suis venu là, dans cette ville, dans cette Europe qui, c’est vrai, n’a pas l’image dont peut bénéficier l’Espagne et son soleil, par exemple. Et moi aussi, je me le demande parfois.

 

De jeunes Roumains m’ont dit une fois que ça n’avait pas de sens de partir de France, pour la simple et bonne raison que l’on a tout ce dont on peut avoir besoin déjà chez nous. Beaucoup de jeunes Roumains ont peu d’estime pour leur propre pays et ne rêvent que de partir vers l’Europe de l’Ouest, ce qu’ils font quand ils le peuvent… Je n’ai jamais vraiment su quoi leur répondre. Comment pourrais-je expliquer que ce n’est pas bon pour mon cerveau de rester enfermé dans mon monde, que ça me fait du bien de voir ailleurs ?

 

Comment expliquer que la Roumanie m’intéresse par le fait que, justement, elle ne soit pas de ces pays bouffis de confort et de supériorité ? Alors que je suis ici depuis bientôt 4 mois, je commence à tirer de grandes conclusions sur ce que je vis et vois. Je commence à ne pas regretter d’être venu dans ce territoire qui ne brille pas et qui, par conséquent, rend les vies bien moins superficielles. Je pense que cela a aiguisé ma curiosité : alors que je commence à tenter d’expliquer dans ce carnet comment fonctionnent les choses ici, comment est l’architecture, je me rends compte qu’inconsciemment j’ai passé beaucoup de mon temps à observer.

Avec mes petits outils, j’analyse du mieux que je peux ; chaque jour un peu plus, je tire mes conclusions. Aujourd’hui, je me sens capable de commencer une description plus détaillée que celle de l’« à première vue » pour essayer de faire un bilan, en quelque sorte.
La ville ici n’est pas vraiment jolie en soi… Le temps est la plupart de la journée grisâtre, en ce moment il fait nuit à 17 heures. Les rues sont très larges, débordant d’un trafic bruyant et chaotique, conséquence inévitable de l’absence de périphérique… Le tissu est assez lâche et il est difficile de trouver visuellement une structure forte (comme un large fleuve, un centre historique sur une butte…).

 

Cluj-Napoca est une ville de 350 000 habitants et en Roumanie, 80% de la population vit dans des blocs (et 80% des habitants de ces blocs sont propriétaires de leur logement) ; ce qui fait que la ville est composée de grands quartiers qui ne sont rien de plus que des champs de ces blocs, probablement érigés par le communisme. Ils sont, à mon avis, grandement responsables de l’image grisâtre qu’ont les villes communistes et je confirme que marcher pendant 30 minutes dans ces quartiers est quelque chose de marquant. Cependant les innombrables blocs gris ont de nombreux points positifs, le premier étant que la densité de population qu’ils accueillent permet à la ville ne pas s’étaler sur des kilomètres de banlieues pavillonnaires, plus interminables encore, que la plupart des urbanistes déplorent dans nos villes françaises.

Ces blocs, bien que très repoussants aux premiers abords, ont certains côtés qui me séduisent ; premièrement ils ne sont pas mis à l’écart de la ville, sur le dernier des arrêts des réseaux de transport. Et puis, épiceries et petits commerces les desservent bien et font que les gens ont des raisons de marcher et de déambuler dans les rues. à l’intérieur, les appartements sont plutôt bien pensés et assez agréables à vivre (je vis en colocation dans l’un d’eux et nous en avons visité un petit nombre). Et ils sont vieux, je veux dire qu’ils ont eu une vie ; chaque propriétaire a apporté ses modifications… Maintenant il doit être rare de trouver deux appartements identiques. En façade, cela se voit sur les menuiseries des fenêtres et des balcons (pour la majorité d’entre eux fermés par les occupants). Les façades reflètent bien la réalité : d’immenses murs gris percés régulièrement mais par lesquels on peut voir le fourmillement vivrier de ces « boîtes ». C’est le charme de tous ces objets anciens et désuets, qui portent le voile d’une longue vie fanée, le charme des recoins poussiéreux. évidemment, c’est la Roumanie et rien ne marche à merveille, je ne pense pas que l’on puisse dire que les choses sont bien. Je ne vais pas aller dire à mes voisins qu’ils se trompent, eux qui ne doivent rêver que de l’idéale petite maison américaine au milieu de son jardin. Je suis capable d’imaginer la lassitude de toute une vie dans une boîte anonyme, grise et bancale. Mais pour le temps d’une année, je m’y plais et j’ai juste envie de dire que c’est une erreur de penser que les grandes étendues de blocs sont sans vie parce que j’y vois quelque chose malgré ce grand problème d’image. Je veux simplement dire qu’ils ne sont pas juste moches.

Je n’affirme pas ce que je dis, ce ne sont que mes premières observations, enfin, après quatre mois de vie ici. Je sais que des choses ont été écrites sur le sujet, je n’ai pas fouillé encore mais cela pourrait m’intéresser davantage.

 

Pour ce qui est de la campagne, le phénomène est encore plus frappant. On a affaire à beaucoup d’activités vivrières. Cela reflète une grande pauvreté mais le résultat est qu’il est rare, de ce que j’ai pu voir de la Transylvanie et du Maramures, de voir des grandes exploitations monotones comme on en a l’habitude dans nos pays. Ici on voit encore beaucoup de travail exécuté à la main. Ce qui donne un charme à des paysages déjà très beaux. Cependant, encore une fois c’est une vision très « touristique », du charme oui, mais de la misère surtout.

 

Il n’est pas toujours simple d’en arriver à voir la vie dans le désordre, on se laisse impressionner et on recule en fermant les yeux, en pensant « ce n’est pas pour moi ». Mais une fois ce mouvement de recul passé, les contacts redeviennent clairs et naturels. Seulement, il n’est pas agréable d’aborder une population avec des pensées qui sous-entendent « je trouve beau ce que tu hais ».  

Alors que ces vacances d’entre-semestre permettent aux troupes Erasmus de quitter la ville, dont la vie semble se ralentir sous les vagues de froid successives, je reste chez moi. Je reste à Cluj car je viens de commencer une période de deux mois de stage à PLANWERK, agence d’urbanisme.

 

Je ne vois pas ces capitales aux noms magiques, je ne saute pas d’une atmosphère à l’autre avec une énergie effrénée. Je ne parcours pas les grandes villes d’Europe.

 

Mais au fond, qu’y ferais-je ? Je ne me sens pas l’âme d’un photographe convulsif de la belle pierre. J’aimerais bien, oui, ouvrir grand les yeux sur la surprise du nouveau mais je crois que j’ai trouvé autre chose à faire : je vais me faire un quotidien, avoir une vie de tous les jours pour que je devienne un peu plus roumain. Comme si mon voyage à moi, pour le temps de ce stage, c’était de réussir une immersion, simuler une intégration.

 

Alors, je prends le bus le matin. Je suis serein ; ça me plaît presque de poser le pied sur la contremarche couverte de boue glacée des trolleybus qui vibrent de toute leur carcasse sous la conduite tendue des chauffeurs énervés. A neuf heures du matin, je suis parmi cette population mystérieuse de vieillards et observe du coin de l’œil les rides sous leurs toques.

 

C’est drôle de me voir soudainement dans un quotidien de vie active, de dire « je mange avec les collègues à midi », de parler de Cluj parce que je travaille dessus.

Mon boulot, pour le moment n’est pas des plus reposants. Dans les grandes lignes, je travaille pour le PLU (ici PUG ; Plan Urbanistique Général) de Cluj dans l’agence PLANWERK. Et pour le moment, je fais du relevé de terrain. Je slalome dans les ruelles et les quartiers lointains de la ville afin de relever les activités qui les font vivre. Alors, dans le froid, la goutte au nez, je déambule avec Vlad qui prend les photos, et je note sur un cadastre : «commerce», « service de proximité »…

 

Des fois, je suis tout seul. Parce que malgré le froid, l’inconfort, la répétitivité simpliste de la tâche, je redemande à voir les gens qui vivent dans ces blocs loin de tout, sans vraiment comprendre la curiosité qui me pousse.

 

Sous la cape du travail que je dois faire, je suis touriste à ma manière. Loin des livres. Loin des cartes postales. Je regarde les maisons et les gens.

Lentement, une pensée me gagne…
La Roumanie, et Cluj-Napoca surtout, rentre en moi. Cette sensation qui serre aux tripes aux heures de départs et lentement aujourd’hui, s’infiltre.

 

Ce sont toutes ces fois où ces pensées me frappent ;
où je voudrais plus…
Plus de Roumanie,
voir des gens, les apprécier, parler mieux, comprendre la vie ici, les paysages.

 

Je ne sais pas… Plus de Roumanie.

Il pleut.
Tiana est dans ma promo, elle rend visite à ses grand-parents ici pendant les vacances et passe le 6 avril 2010 avec moi.

 

On déambule dans Craiova humide et vide, qui semble se cacher.

 

Un jour sous la pluie.

 

Je ne reviendrai probablement jamais ici et Craoiva sera dans ma mémoire une ville où il aura plu.

 

 

Passage rapide à Bucuresti, le temps de marcher, de sentir l’air, entendre les brouhahas et scruter les gens sous le soleil du printemps.

 

Le temps pour me demander quel sens je veux donner à ces visions de flash urbains.

 

A Bucuresti, le 7 avril 2010, il aura fait un temps magnifique et j’aurai senti une odeur de capitale, furieusement vivante et heureuse.

 

Quelle langue parle-t-on en Moldavie ?

 

Officiellement, on parle le moldave, qui est très proche du roumain, mais écrit en alphabet cyrillique la plupart du temps.
Mais de toute manière la majorité des gens parlent russe.

 

A la limite de l’Europe, dans un chaos pas seulement linguistique, la complexité identitaire de ces régions dépasse complètement mes capacités de compréhension.

 

Chisinau, le 09 avril 2010, je vois une ville, une capitale… et perçois une complexité inaccessible.

 

 

 

Retour, dans la nuit du 10 au 11 avril.

 

Décision un peu brusque que 11 heures de bus clôtureraient cette semaine de vadrouille.

 

Après ces 2 longs mois de stage, il fallait que je sorte de Cluj. Mon tour de Roumanie était bien.

 

Il est agréable ce sentiment de mouvement ; les paysages, les gens changent… On voit, on découvre, on essaie de comprendre, on apprécie un moment et puis on recommence, en estompant déjà ce que l’on vient de vivre.

 

Mon Erasmus a toujours un peu ce goût-là et de ce que je vois, c’est assez général : on découvre des choses souvent éphémères sans vraiment chercher à prolonger ce que l’on vit.
Erasmus a dès le début une fin.

 

Qu’ainsi soient les choses et de tout ce que j’aurai entrevu, je ne garderai que quelques impressions générales, des images brèves… Que ce carnet me remémorera.

Architecte, dessinateur, bûcheron, Mathias Bonneau a plus d’un tour dans son sac, qu’il range bien soigneusement à côté de son outil fétiche : une énorme tronçonneuse de marque Timberpro… Mais c’est une autre histoire… Car avant que d’aller hanter ses forêts seigneuriales du fin fond de la Montagne Noire, dans le Tarn, Mathias était un être humain comme vous et moi, et même doué d’une sensibilité certaine, d’une belle plume, et d’un joli coup de crayon. Tout ceci l’amena à obtenir un authentique diplôme d’architecture, qu’il brûla aussitôt sur la place du village, avant que de s’enfuir discuter du temps long et des générations futures ou spontanées avec ses deux meilleurs amis, un chêne vert et un pin.

 

Heureusement pour nous, il n’a pas lâché sa plume et ses crayons, et il continue de nous envoyer, depuis sa caverne philosophique, des carnets de voyage immobiles.

 

On murmure dans le pays qu’il accueille les randonneurs intrépides pour de passionnantes séances de dessin-exploration de sa forêt. C’est une rumeur qu’on vous encourage à vérifier par vous-même…

Plus d’informations

Ses livres

Les leçons roumaines
Lauréat aux Rencontres du Carnet de Voyage de Clermont 2010
auto-édition, 2013

 

L’hiver au bois
13 avril éditions, 2014

 

Une fois l’arbre à terre
13 avril éditions, 2016

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