Volontaires au Cameroun  par Mat Let

?
0
De Paris à Yaoundé
Paris, Bruxelles, Douala, Yaoundé
08.05.2015
1
Avec Jérémy à Bandjoun
Bandjoun
09.05.15 - Voir la carte
2
Avec Jérémy à Demdeng
Demdeng
11.05.2015 - Voir la carte
3
Avec Jérémy à Mbouo
Orphelinat de Mbouo
13.05.2015 - Voir la carte
4
L'heure d'un premier bilan
Chez Jérémy
14.05.2015 - Voir la carte
5
Avec Aprilia à Dschang
Dschang
15.05.15 - Voir la carte
6
Avec Flore à Yaoundé
Yaoundé
19.05.15 - Voir la carte
7
Avec moi-même à Paris
Paris
24.05.15 - Voir la carte

Mat Let

Mais cette fois je pars avec un but précis : témoigner par mes dessins des actions menées par les volontaires de Développement Sans Frontières au Cameroun ! Durant les 15 jours qui viennent, je vais partager le quotidien de trois d’entre eux à Yaoundé et dans la région de l’Ouest.

 

Comment vivent-ils au jour le jour ? Quels sont leurs succès, leurs échecs, leurs espoirs et leurs frustrations ? J’ai hâte de les rencontrer pour tout savoir.

 

Mais avant ça, il va me falloir un peu de patience… Mon avion fait Paris-Bruxelles, Bruxelles-Douala, Douala-Yaoundé. Partir vers le nord pour aller au sud me défrise un peu, mais bon, le vol est agréable et les hôtesses qui aperçoivent mon carnet me font des compliments, ça fait plaisir !

 

Le voyage se déroule à merveille. Déjouant tous mes pronostics, l’avion se pose même avec une demi-heure d’avance à Yaoundé. Je suis accueilli par Clovis, un gars très sympa, fils du président du CoDeVal, une association avec laquelle travaille Jérémy, le premier volontaire que je vais rencontrer. Ce soir, Clovis m’héberge chez ses parents, car un long trajet en bus m’attend demain pour retrouver Jérémy.

 

Me voilà en route pour la région de Bandjoun, la plus grande ville de la région de l’Ouest. C’est là que travaille Jérémy, autour des problématiques d’accès à l’eau dans le district de Demdeng.
Mais avant de le retrouver, me voilà donc dans le bus. Je n’ai pas trop à me plaindre, puisque bien qu’un peu écrasé par mes voisins, j’arrive quand même à sortir mon carnet pour dessiner.
En revanche, je découvre une tradition camerounaise assez… douloureuse ! Au cours du trajet, plusieurs personnes entrent successivement dans le bus pour faire la promotion de différents disques de gospel. Personnellement, ma référence ultime concernant le gospel est… Sister Act ! Je m’attends donc à de super chansons entraînantes et magnifiquement interprétées. Mais j’ai surtout droit à d’affreux morceaux à base de synthétiseur et de « Je crie et je confesse que Jésus est mon seigneur dans le nom de Dieu »… Le summum étant le moment où le type met le CD et chante toutes les paroles avec une seconde d’avance pour nous montrer qu’il les connaît bien par cœur.
Après 4 heures de ce traitement, j’en ai acquis la certitude : ce n’est pas lors de ce voyage que je vais rencontrer Dieu !

 

Mais me voilà arrivé ! Enfin presque, le chauffeur du bus ayant oublié mon arrêt. Aidé par quelqu’un, je prends un taxi sur 500 mètres et finis par enfin retrouver Jérémy !

C’est lundi, il est temps d’aller au boulot ! Jérémy est un peu le couteau suisse du volontariat. Il donne des cours de sport au lycée ainsi que des formations aux gestes de premiers secours, mais sa vraie spécialité c’est la gestion de l’eau et de l’électricité. Entre les baisses de tension et les coupures d’eau, il ne risque pas de manquer de boulot ici !
Nous voilà donc à la mairie de Demdeng. Ce matin, il forme Lucienne à l’utilisation de Google Earth pour créer des cartes qui serviront à alimenter des dossiers de demandes de financement, par exemple pour améliorer le réseau de distribution d’eau. Lucienne n’est pas encore très familière avec les outils informatiques, mais elle est pleine de bonne volonté, ce qui n’est pas le cas de la connexion internet, qui provient d’une clé 3G récalcitrante.

 

Un peu plus tard, un artisan vient voir Jérémy : il a effectué des travaux pour la mairie, mais il dit que son devis ne comprenait pas les transports. Il réclame donc quelques milliers de francs CFA supplémentaires. Jérémy reste très ferme, ça discute, le ton monte un peu, tout le monde se regarde de travers… Mais Jérémy ne cède pas : le devis a été honoré. L’artisan repart bougon et bredouille.

 

Avant de partir manger, je discute un peu avec Lucienne tout en faisant son portrait. Mariée et mère de deux enfants, elle a 49 ans mais en paraît 10 de moins. Elle est en contrat pour 2 ans à la mairie et espère être embauchée ensuite. Très religieuse, elle me dit qu’elle a donné sa vie à Jésus à 30 ans. Je tombe totalement sous le charme du personnage !

Nous voilà à l’orphelinat de Mbouo pour une visite de contrôle. Jérémy et deux volontaires d’Energie Sans Frontières ont récemment remis la lumière partout et rénové l’installation liée au puits et au réservoir d’eau : nouvelle pompe, sonde pour contrôler le niveau d’eau, installation électrique…
Le nouveau projet de Jérémy est de faire un forage cet été à 45 mètres, contre 30 mètres actuellement pour avoir de l’eau de meilleure qualité tout au long de l’année. Il faut aussi revoir l’ensemble des canalisations, qui sont rouillées et fuient dans tous les sens. Des devis sont en cours mais Jérémy évalue déjà l’ensemble des travaux à 6000 € (4 millions de FCFA).

Dans l’orphelinat, c’est l’angoisse : un bébé hurle dans un coin, des monceaux d’affaires sales jonchent toutes les pièces, les toilettes débordent d’immondices…
Soeur Bénédicte et deux autres religieuses volontaires sont seules pour gérer 40 enfants et elles sont visiblement dépassées. Il manque au moins un gestionnaire et deux éducateurs pour faire tourner l’établissement.
Dans l’arrière cour, les grognements des cochons couvrent à peine le bourdonnement des mouches. Il faudrait probablement monter un projet pour remettre l’endroit sur pied et assurer le bien-être des enfants. Mais je ne suis pas sûr que des volontaires tiendraient le coup à travailler ici…

 

Le contrôle de Jérémy est terminé, l’installation fonctionne parfaitement. Le problème, c’est tout le reste. Mais ce n’est pas le sujet du jour et nous quittons l’orphelinat, la boule au ventre, en essayant de ne pas trop penser à la vie quotidienne des gamins…

Je suis là depuis 6 jours, Jérémy depuis 2 mois. Il est temps de faire un petit bilan intermédiaire.
La mission de Jérémy dure 6 mois, pendant lesquels il doit faire avancer les projets autour de l’eau à Djebem, mais aussi faire du transfert de compétences. L’idée est de former des gens (et notamment Lucienne) afin qu’après son départ ils soient capables de monter des projets et de les faire avancer seuls. Cette dimension du développement est très importante pour Jérémy mais c’est aussi sa principale source d’inquiétude. Le temps passe très vite, les projets sont nombreux et il y a du chemin à faire niveau autonomie.

 

Pour le moment, il va prendre un break de 15 jours en France pour recharger les batteries et chercher des financements. Cela lui permettra aussi de voir si les projets avancent sans lui…
Quant à moi, je pars demain retrouver une nouvelle volontaire… Durant ces quelques jours, Jérémy m’a bluffé par son engagement mais surtout son autonomie : il est le seul représentant de son association sur place, il habite seul, conduit sa moto sur les pistes cabossées de la région et les rues encombrées de Bandjoun… Cela reflète bien son parcours d’autodidacte, pour qui, comme il le répète souvent « seuls les actes comptent ».
Cependant, je m’inquiète un peu pour lui : depuis son arrivée, il a développé une grave addiction aux arachides (cacahuètes) qui lui coûte plusieurs milliers de francs CFA par semaine ! De retour en France, parviendra-t-il à s’en sortir ?

Mon séjour chez Jérémy est terminé. Ce matin, je pars pour Dschang, à une heure de bus pour, retrouver Aprilia. Elle est depuis 3 mois chez Tockem, une assoc’ qui fait du développement et du tourisme solidaire. Tockem héberge ses volontaires dans un super appartement que se partagent Aprilia et Malika. Tout est bien décoré et équipé. Quand ils passent de longs mois en mission, ce genre de conditions peut vraiment faire la différence pour les volontaires. Ils ont ici un petit nid douillet pour s’isoler un peu des problèmes auxquels ils font face au jour le jour.
Bon, on est quand même au Cameroun, donc ça fait 3 jours qu’il n’y a plus d’eau courante. Heureusement, on a des réserves et au pire, il reste le puits !
Aprilia nous fait un petit déj de folie (crêpes, thé, papaye et fruits de la passion), tandis que nous devisons pendant des heures sur le volontariat, l’Afrique, les voyages… Aprilia se sent super bien ici et après ses 9 mois de mission, elle espère prolonger l’expérience dans une autre assoc’.

 

Quant à moi, ça me fait un bien fou de prendre enfin du temps pour me poser après une semaine de découvertes non-stop !

Ici, la séparation entre vie professionnelle et vie privée est loin d’être aussi claire qu’en France. Il n’est pas rare de voir quelqu’un s’absenter du bureau pendant plusieurs heures pour aller chez le garagiste ou faire des papiers. À l’inverse, on est samedi et Aprilia doit aller chez l’imprimeur récupérer des flyers de pub pour Tockem et participer à une émission de radio.
Mais comme on fait moitié repos, moitié travail, on prend le temps de manger un excellent ragoût d’igname blanc et de boire une Kadji-Beer, la bière locale.

 

Puis nous nous rendons sur le campus, immense et verdoyant, pour l’émission de radio. Mais toute la ville est privée d’électricité et il nous faut attendre une heure et demie avant que le courant ne revienne. L’animateur est tout seul et doit aussi s’occuper de la régie. Il court et saute dans tous les sens tout au long de l’émission, mais finalement tout se passe bien et le message de Tockem est passé : un concert géant aura lieu dans deux jours à Nkong-Ni dans le cadre des célébrations de la Fête de l’Unité Nationale !

 

 

 

Le lendemain, Aprilia abat la dernière carte de son plan de communication : le pick-up d’Olivier, une sono aussi mal réglée que possible, des tracts et 5 motos pour aller hurler aux gens de venir voir le concert ! Evidemment, on part avec un heure de retard suite à quelques menus soucis techniques et au bout de quelques mètres, on fait une pause pour « carburer » (prendre de l’essence).
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’entre les hurlements des animateurs (qui nous promettent « un événement événementiel »), le bruit des moteurs et les sifflets des motards, on ne passe pas inaperçu dans les rues à moitié désertes du village. Sur notre passage, on sème des tracts que la plupart des gens regardent voler avec indifférence…
Nos motards se lancent dans une série d’acrobaties assez spectaculaires, de type « les pieds au-dessus du guidon ». Nous passons devant la brigade de gendarmerie à 3 sur les motos, debout sur les cale-pieds… Tout est normal !! À un moment, mon chauffeur se met en tête de lâcher le guidon des deux mains. Je ressens une très forte envie de l’étrangler, mais je me retiens, préférant qu’il se concentre sur la route…
Au final, on a semé un beau bazar dans le village. Il ne reste plus qu’à espérer que cela suffira à faire venir la foule à notre événement événementiel qui commence demain matin !

La horde sauvage

Mardi, je suis sur le départ. Après une ultime douche au seau (toujours pas de nouvelles de l’eau courante), on débriefe avec Aprilia.
Le concert a été un franc succès. Grâce à Tockem, les gens du village ont pu voir des artistes auxquels ils n’auraient pas eu accès en temps normal. Et dans la pure tradition africaine, tout ça s’est terminé par un joyeux envahissement de scène autour de Prince Aimé. Aprilia est bien crevée, mais elle va pouvoir reprendre le cours normal de sa mission.
Quant à moi, je n’en mène pas large. L’énergie d’Aprilia, l’expérience d’Olivier, la bienveillance de Malika m’ont donné envie de me poser là avec eux et de me mettre au boulot pour Tockem… Je veux pas partir.

 

Je prends tout de même le temps de faire un portrait d’Aprilia, elle que j’ai eu tant de mal à dessiner ces derniers jours, tellement elle n’arrête pas de bouger. Et puis je dis mes adieux à tout le monde et j’enfourche une moto taxi qui va m’emmener à la gare routière. Yaoundé, me voilà !

Quelques heures de transport m’attendent avant de retrouver Flore, la dernière volontaire de mon séjour, qui travaille à Yaoundé.
À Dschang, je monte dans un bus hyper luxe avec des places numérotées. Évidemment, quelqu’un occupe mon siège… Je me cale, musique à fond dans les écouteurs, histoire de m’isoler de cris des bébés, des hurlements téléphoniques de ma voisine, mais surtout des charlatans. Ces gentils messieurs grimpent dans les bus et emploient toujours les mêmes techniques : ils vous parlent du bon Dieu pendant une demi-heure pour finir par vous vendre des produits contre les hémorroïdes ! Et le pire c’est que ça marche ! Enfin, pour la vente – pour ce qui est des hémorroïdes, je n’ai pas testé…

 

À l’approche de Yaoundé, la route est complètement bloquée et je commence à perdre patience. Mais je retrouve un peu d’espoir grâce à un militaire qui rentre dans le bus pour contrôler nos papiers. Je lui tends mon passeport. Il le prend, le regarde attentivement, acquiesce et me le rend… ouvert sur une page presque exclusivement écrite en farsi. Il vient de vérifier la validité de mon visa pour l’Iran, mon précédent voyage !!

 

La trajet dure finalement 9 heures au lieu de 6. J’arrive à Yaoundé suant et puant, complètement mort.
Je retrouve William, le coordinateur de la fondation Kana, pour qui Flore travaille. De malentendus en quiproquos, les conditions de mon hébergement n’ont pas été clairement précisées et j’échoue dans un hôtel dont le seul mérite est d’avoir de l’eau chaude, une denrée rare !
Trop tard pour rejoindre Flore, on se verra demain !

Yaoundé

Le blocage d’hier était dû aux préparatifs du 20 mai, la fête nationale. On célèbre donc aujourd’hui l’unification du Cameroun francophone et du Cameroun anglophone, qui a eu lieu en 1972. De ce que je comprends, les festivités consistent essentiellement à diffuser des images floues de défilé militaire à la télé et à barrer toutes les rues…
Cette année, le contexte est particulier car le gouvernement est en train de collecter la contribution à l’effort de guerre contre Boko Haram.
Enfin, avec tout ça, je ne peux toujours pas rencontrer Flore, qui est à l’autre bout de la ville, et je passe la matinée avec William et sa famille.

 

Mais les rues finissent par être libérées et après un changement d’hôtel et quelques trajets en taxi, je finis par rejoindre Flore ! Je n’y croyais plus !
On fait connaissance autour d’un «jus » (un soda, en fait) au bar tenu par l’orphelinat pour lequel elle travaille régulièrement (les recettes du bar servent à financer l’orphelinat). Elle a 23 ans et elle est en stage de 3 mois dans le cadre de sa licence en économie sociale et solidaire.

 

Le soir venu, nous allons faire un tour dans un snack (un bar dansant) pour goûter à l’ambiance de Yaoundé by night, parce qu’il faut bien se détendre !

Le volontariat, l’expatriation, ce n’est pas juste faire des tours en moto dans de jolis paysages et boire des bières entre potes. Parfois, on en bave.
C’est le cas de Carine, qui vient bosser quelques semaines à la Fondation Kana. Cela fait 5 ans qu’elles est au Cameroun et elle est épuisée. Il faut dire que rien ne lui a été épargné : palu cérébral, amibes, déceptions sentimentales, problèmes professionnels… Aujourd’hui, elle veut rentrer en France et se poser dans sa région, le Poitou.
Pour Flore non plus, ce n’est pas facile. Son stage se passe très bien, mais elle n’est pas à l’aise à Yaoundé, ville qu’elle trouve (comme beaucoup) agressive. Et puis, elle est hébergée par une famille très sympa mais très protectrice et qui ne la laisse pas sortir seule… À vrai dire, elle commence à avoir hâte de rentrer en France !

 

Nous passons l’après-midi à l’orphelinat. Même si ça sent l’urine dans les dortoirs, l’endroit est plus agréable et vivant que Mbouo. Ici il y a 10 « encadreurs » pour s’occuper des 40 enfants. De plus, un bar et une menuiserie aident à financer l’orphelinat.
Flore remet de l’ordre dans les dossiers des enfants. Certains ont été purement et simplement abandonnés, d’autres ont fui les mauvais traitements infligés par leur famille… Nombre d’entre eux ont des problèmes de santé assez sérieux et certains ont le VIH.
Flore connaît le prénom de chaque enfant, joue beaucoup avec eux et m’avoue que parfois elle « oublie » la condition des gamins… et c’est tant mieux !

 

 

C’est déjà mon dernier jour à Yaoundé ! Il me reste quelques Francs CFA à dépenser, alors je me mets en quête de tissu. Je me rends donc à la Brique, le quartier musulman où l’on trouve de nombreux tailleurs. Comme je pars demain, je n’ai pas le temps de faire tailler les pièces et je prends des vêtements déjà cousus, en bazin, un tissu traditionnel en coton damassé.
Dans la rue quelqu’un me hèle : c’est Aprilia, qui vient passer le week-end à Yaoundé ! Se croiser par hasard dans une ville de 2 millions d’habitants, c’est fort ! Ce soir, on se retrouve pour sortir.

 

Miracle de l’expatriation, tous les Français que j’ai rencontrés ces derniers jours se connaissent entre eux (sauf Flore, qui n’a pas le droit de sortir…). Me voilà donc avec Aprilia, deux de ses amies camerounaises et toute une joyeuse troupe de volontaires et d’expats, à boire des coups, d’abord dans une collocation, puis dans les bars branchés de Yaoundé.

 

 

Pendant que je fais ma lessive, je repense aux volontaires.
J’imagine Jérémy sur sa moto, quelque part sur les routes de Djebem, fonçant vers un forage à réparer.
Je vois bien Aprilia sirotant un petit rhum avec Malika, le temps de boucler un rapport.
Je suppose que Flore est à l’orphelinat, des gamins plein les bras.

 

J’aimerais être avec eux.
Je crois que cette histoire n’est pas finie.

 

Mat Let, 24 mai 2015.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carnettiste et illustrateur, Mat Let a voyagé dans une quarantaine de pays. Son envie a toujours été de dessiner les personnages plus que les paysages, car c’est avant tout la rencontre, l’humain qui font pour lui la richesse des voyages.
Passionné d’Afrique, il y a passé 9 mois en tant que volontaire au Bénin et dans les pays voisins. C’est à la suite de ce séjour que lui est venue l’idée du projet « Volontaires au Cameroun ».

 

Mais il voyage aussi dans son quotidien, à Paris, où il croque les parisiens et les touristes dans le métro à chacun de ses trajets.

 

Dessinateur insatiable, ses crayons l’emmèneront début 2017  vers le Brésil pour de nouvelles découvertes…

Plus d’informations

Son livre

metropolitainsLes Métropolitains, recueil de dessins dans le métro, éditions Kartocéros

Fin de ce Récit

Vous souhaitez donner votre avis?
Récit suivant:
Accueil
Archives
(Tous les numéros)
0
1
2
3
4
5
6
7
Pour une meilleure expérience de lecture, veuillez positionner votre écran en mode "paysage", merci !
IGNORER CE MESSAGE
Votre message a bien été envoyé, merci !
FERMER
Félicitations ! Vous êtes désormais inscrit à la newsletter.
FERMER
Séparez les adresses par des virgules (maximum 10)