Steppes by steppes  par Nicolas Digard

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1
Un paradis de steppes
Vallée d’Orkhon
24.08.2016 - Voir la carte
2
Se chauffer à la bouse séchée
Chez Otro
26.08.2016 - Voir la carte
3
Des yourtes dans le désert
Devant les dunes de Khongor
30.08.2016 - Voir la carte
4
Des airs de Canada
Un immense lac turquoise
26.08.2016 - Voir la carte

Nicolas Digard

La steppe a une odeur d’anis. La nuit, sous la yourte, on entend le vent arriver de très loin. Il gronde comme une vague qui retient son souffle et passe sans jamais déferler. C’est lui qui décide de la saison. En quelque seconde, il fait chuter la température de 10°C, fait rouler de gros nuages noirs et l’hiver a de l’avance. Le matin l’herbe est couverte de givre.

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin du désert de Gobi, je m’arrête chez Otro. Nous sommes à 2500m d’altitude, dans les monts Khangaï. Dans cette vallée les yourtes sont plus proches les unes des autres et les animaux paissent sur le flanc des montagnes. Les enfants se connaissent, se rejoignent les uns chez les autres. Ici, on ne trouve pas d’arbres. On chauffe les yourtes à la bouse de yack.

 

 

 

 

 

 

 

J’avais froid dans les steppes, dans le Gobi je ressors le tee-shirt et le short. Il fait 30° à l’ombre et le premier puits est à 5km. Devant les dunes de Khongor, les yourtes ont soudain l’air perdues au milieu d’un paysage où on ne les attend pas. On croise des cadavres de vache et des mongols portant de chapeaux de cowboy. Ici, c’est un peu le far-west… avec plus de chameaux.

 

 

 

 

 

 

 

Un immense lac turquoise, des maisons en bois et des forêts de Mélèzes. Je suis toujours en Mongolie. Pourtant, tout ici fait penser au Canada. Même les maisons en bois prêtent à confusion. Mon guide m’explique que le lac est sacré, on boit son eau sans la filtrer.

 

 

 

 

 

Tout a commencé quand, pour mes 11 ans, on m’a offert un appareil photo reflex. Un Minolta. J’étais, à l’époque, passionné d’oiseaux. J’ai donc commencé par les photographier. Dès que j’ai pu, j’ai pris un sac à dos et je suis monté dans l’avion. Ma photo animalière est devenue photo de voyage, de rencontres.

Je me suis découvert une passion pour raconter des histoires. Sous toutes les formes. Depuis, je partage ma vie entre mes métiers de romancier, scénariste et photographe.

En 2004, un reportage sur les chasseurs de macareux en Islande m’a valu le 4e prix du Grand Prix Paris Match du Photo reportage étudiant. J’ai été exposé au Visa Off de Perpignan en 2005 et j’ai publié dans l’Express.

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